Ligacup Finale - Jura at its best!
211 Wertungskilometer an 2 Tagen! Das Jura hat sich im August von seiner besten Seite gezeigt.
Der Samstag war mit dem NW Wind und der vorhergesagten Labilität ideal für den Startplatz Montoz Nord. Angesagt war ein beinnahe One-Way mit einem kurzen Schenkel zum Grenchenberg, einem Langen zum Suchet hinunter und wieder einem kurzen Schenkel zurück zum Landeplatz von Mauborget - 96 km insgesamt.
Es galt also das Strecken-Metronom anzulassen aber trotzdem vorsichtig zu sein. Dass es trotzdem extrem schwierig war zeigt sich in den relativ tiefen Durchschnittsgeschwindigkeit (28.4km/h) des Gewinners des Tages - Lokalmatador Damien Zahn. Der NW Wind half bei den Ridges im nördlichen Jura, am Vue-des-Alpes kam aber eine störende Bise-Komponente dazu, was es im südlichen Teil des Tasks schwieriger machte.
Am Sonntag wurde der Startplatz Mauborget wegen der aufkommenden Bise gewählt. Der Task führte zuerst Richtung Süden bis am Ende der Krete, dann Richtung Norden zum Vue-des-Alpes. Danach musste man zurück in den Süden bis zum Suchet bevor es in Goal beim Landeplatz von Mauborget ging. Der erste Teil war ein Battle ums obere Stockwerk. Das Val-de-Ruz ging dann einigermassen mit guten Wolken. Der letzte Schenkel gestaltete wieder als Krimi und viel Geduld und eine gute Technik im Aufdrehen in diesen Bedingungen war gefragt. Petsch Neuenschwander gelang all dies und stand nach fast 4 Stunden im Goal. Auch hier zeigt die relativ tiefe Durchschnittsgeschwindigkeit, wie schwierig das schlussendlich war (27.9km/h).
Alles im allem ein gelunger Final des Schweizer Delta Ligacups. Mit acht Piloten wird es ein vollwertiger Ligalauf gewertet.
Jeder hat sein Bestes gegeben, die Dynamik und die positiven Vibes der ganzen Gruppe hat den Rest zum gelungenen Wochenende beigetragen. Ein solcher Ligacup mit wenigeren Piloten als in der gewohnten Umgebung in Wettbewerben mit vielen Piloten bringt die Stärken und Schwächen der Piloten klarer zur Geltung. Es wird schwieriger Linien zu lesen und Führungsarbeit muss fast auf jedem Platz im Lauf gemacht werden. Die Learnings, die so gemacht werden, sind grösser zu werten und führen (nach anfänglichem Frust nach dem Absaufen) zu bleibenderen Erfahrungen.
Entwicklung und Ausblick
Man darf dabei die Zahlen und Ranglisten lediglich als angenehmen Nebengeräusch sehen. Bei genauerem Hinschauen sieht man die Entwicklung, die die Piloten in dieser Saison gemacht haben. Es geht vorwärts und die Fortschritte sind klar ersichtlich. Dabei sieht man klar, das Niveau eines Piloten ist sehr dynamisch und ändert sich oft. Und für die, die ihr Potenzial nicht ausschöpfen konnten, ein Tief in der Karriere gehört dazu und ist im grösseren Bild auch ein Fortschritt. Also bleibt motiviert und - auch wenn es schwierig ist - seht das Absaufen als positive, normale Art zum Lernen und Fortschritte machen.
211 kilomètres de compétition en 2 jours ! Le Jura s’est montré sous son plus beau visage en août.
Le samedi offrait, avec le vent de nord-ouest et l’instabilité annoncée, des conditions idéales pour le décollage du Montoz Nord. Le parcours prévu ressemblait presque à un aller simple : une courte partie vers le Grenchenberg, une longue jusqu’au Suchet, puis un dernier petit retour jusqu’à l’atterrissage de Mauborget – soit 96 km au total.
Il fallait donc mettre en marche le métronome du vol de distance, mais rester malgré tout prudent. La difficulté de la tâche se reflète dans la vitesse moyenne relativement basse du vainqueur du jour, le pilote local Damien Zahn, qui a terminé avec une moyenne de 28,4 km/h. Le vent de nord-ouest aidait sur les crêtes du Jura nord, mais à la Vue-des-Alpes une composante de bise gênante compliquait la progression dans la partie sud du parcours.
Le dimanche, le décollage de Mauborget fut choisi à cause de la bise. Le parcours menait d’abord vers le sud jusqu’au bout de la crête, puis au nord jusqu’à la Vue-des-Alpes. Ensuite, il fallait revenir vers le sud en direction du Suchet avant de rejoindre l’atterrissage-goal à Mauborget. La première partie fut une bataille pour atteindre « l’étage supérieur ». La traversée du Val-de-Ruz se passa ensuite relativement bien grâce aux bons cumulus. Mais le dernier tronçon prit à nouveau des allures de thriller : beaucoup de patience et une bonne technique en thermique faible étaient indispensables. Petsch Neuenschwander réussit parfaitement et atteignit l’atterrissage après près de 4 heures de vol. Ici encore, la vitesse moyenne relativement basse (27,9 km/h) témoigne de la difficulté de la manche.
Dans l’ensemble, ce fut une belle finale de la Coupe de Ligue suisse de delta. Avec huit pilotes, l’épreuve fut officiellement validée 100% comme manche de ligue.
Chacun a donné le meilleur de lui-même, et la dynamique et les ondes positives du groupe ont fait le reste pour assurer un week-end réussi. Une compétition de ligue avec moins de pilotes qu’à l’accoutumée met davantage en lumière les forces et les faiblesses de chacun. La lecture des lignes devient plus difficile, et le travail en tête doit être faites à chaque étape du parcours par chaque pilote. Les apprentissages réalisés dans ce contexte ont une valeur particulière et mènent – même après la frustration initiale d’un « vachage » – à des expériences plus durables.
Évolution et perspectives
Il ne faut pas voir les chiffres et classements comme une fin en soi, mais plutôt comme un tres agréable bruit de fond. En regardant de plus près, on distingue clairement le développement accompli par les pilotes au cours de cette saison. Les progrès sont évidents. Le niveau d’un pilote reste très dynamique et change souvent. Et pour ceux qui n’ont pas pu exploiter pleinement leur potentiel, un creux dans la carrière fait aussi partie du chemin et constitue, à long terme, un pas en avant - donc restez motivés et voyez vos tas comme evolution positive et tout a fait normale.
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